Monsieur le président, madame la présidente de la commission de la culture, messieurs les rapporteurs, mesdames, messieurs les sénateurs, le budget de l’enseignement scolaire qui vous est présenté aujourd’hui traduit la priorité accordée à l’éducation par le Président de la République et le Gouvernement.
Je voudrais vous remercier de la qualité du débat, dont je souligne le caractère constructif et assez complet, même si on ne peut jamais réussir à aborder tous les enjeux de l’école en un seul débat. Certains d’entre vous y ayant fait allusion, je voudrais également faire référence aux événements récents.
Les débats que nous avons ce soir sont à mes yeux significatifs de ce que la démocratie représentative permet de mieux, à savoir la possibilité d’échanger des arguments. Être en désaccord sur certains choix n’empêche pas de faire valoir le principe démocratique, qui nous anime tous ici, et le principe de rationalité. Or les circonstances actuelles font que la violence est en train d’envahir les débats. Nos lycéens sont ainsi mêlés à des situations dangereuses.
Madame la sénatrice Brulin, ce que vous avez dit au début de votre intervention m’a choqué. Le message de raison et de sagesse vis-à-vis des lycéens doit être celui d’un débat sans aucune violence, afin de ne les soumettre à aucun danger.