Monsieur le ministre, vous savez que nous sommes aussi attachés que vous à la raison. Le maintien de l’ordre doit respecter une règle de proportionnalité obéissant aussi à une certaine rationalité, surtout lorsqu’il s’agit de mineurs.
Je pense, comme vous, je crois, que le surgissement de la violence est un échec collectif, sur lequel il faut que nous nous interrogions. Ce qui importe aujourd’hui, c’est de renouer, pour l’école, le fil d’un dialogue républicain qui nous manque tant.
La violence, nous la constatons, nous la déplorons. Il faut maintenant en traiter les racines. Le tout-répressif n’est pas une solution ; il faut retrouver les termes du dialogue républicain.