La formation continue est absolument essentielle. C’est d’ailleurs un enjeu qualitatif plus encore que quantitatif.
Malgré les apparences, il y a à la fois une sincérisation et une augmentation.
La dotation, fixée à 31, 5 millions d’euros pour 2019, semble en diminution par rapport aux crédits pour 2018, fixés à 36, 8 millions d’euros. Or la dernière consommation annuelle connue, celle de 2017, s’élevait à 19, 3 millions d’euros. Sans présumer de la dépense totale au titre de l’exercice 2018, on peut donc déjà établir que, si tous les crédits inscrits dans le projet de loi étaient consommés, l’augmentation serait de 12, 2 millions d’euros, soit 65 %, en deux ans. Ces chiffres expriment donc, contrairement aux apparences, un volontarisme en faveur de la formation continue.
L’avis est donc défavorable.