L'intervention de mon ami François Fortassin m'amène à réagir, pour le contredire.
Il a évoqué cette fameuse commission départementale, qui me paraît utile, parce qu'elle devrait permettre d'évaluer avec sagesse le comportement de différentes communes. Je rejette absolument l'idée d'écarter le maire au profit d'un représentant du conseil général, sous prétexte que le maire serait trop impliqué dans les affaires locales pour représenter valablement sa commune devant cette commission.
Je le refuse pour une simple raison : le maire est tout de même reconnu par la population comme le représentant légal de la commune ! Tous les sondages que nous recevons régulièrement le confirment. Il serait dommage que la commission départementale se prive de ce maillon indispensable.
Depuis hier, j'écoute avec patience tout ce qui peut se dire sur le comportement des maires. Je ne nie pas qu'il puisse exister des maires peu respectueux des principes, mais, sincèrement, ils sont l'exception qui confirme la règle !
À mon sens, la plupart des maires - notre collègue Dallier l'a d'ailleurs dit en citant son cas - ne sont pas systématiquement hostiles aux logements sociaux. Je m'inscris en faux contre cette idée simpliste selon laquelle beaucoup de maires conforteraient leur électorat en se dérobant à l'obligation qui leur est faite d'accroître le nombre de logements sociaux sur le territoire de leur commune.