Intervention de Didier Guillaume

Réunion du 13 décembre 2018 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Indemnisation des agriculteurs victimes de la sécheresse

Photo de Didier GuillaumeDidier Guillaume :

Monsieur le sénateur Chasseing, vous avez posé beaucoup de questions.

Je vous remercie tout d’abord d’avoir reconnu l’engagement du Gouvernement vis-à-vis de la ruralité et des agriculteurs. J’ai répondu précédemment sur la loi ÉGALIM à M. Menonville : la deuxième ordonnance, qui concerne les prix anormalement bas et qui est importante également, sera publiée dans les jours qui viennent.

Vous évoquez l’idée de créer des zones franches rurales. Un rapport sur ce sujet vient d’être publié à l’Assemblée nationale sur l’initiative conjointe de parlementaires des groupes Les Républicains et La République en Marche. Je n’ai pas encore eu le temps d’en prendre connaissance, il est donc un peu tôt pour vous répondre, mais il est évident qu’une grande réflexion doit être ouverte sur ces sujets.

En ce qui concerne les conséquences de la sécheresse, j’ai déjà eu l’occasion de répondre à l’un de vos collègues. Le Gouvernement a pris des engagements auprès des agriculteurs qui ont perdu beaucoup de ce fait : décapitalisation du bétail, parfois ; pertes de stocks, certains agriculteurs ayant dû piocher dans leurs stocks bien avant la période habituelle.

Nous avions pris la décision de réunir trois fois le comité national de gestion des calamités agricoles, CNGRA. La première réunion a eu lieu hier, elle a pu traiter le cas de onze départements pour un montant de 101 millions d’euros – 7, 7 millions ont ainsi été distribués pour votre département, monsieur Chasseing.

Cette sécheresse est terrible, les agriculteurs souffrent beaucoup et le Gouvernement sera au rendez-vous pour répondre à leur détresse.

Plus largement, vous avez raison de dire que, en dehors des mesures sporadiques ou conjoncturelles liées aux aléas climatiques, sanitaires ou autres, il est important de regarder comment l’agriculture française peut se développer, territoire par territoire, filière par filière. C’est tout l’enjeu de la suite des États généraux de l’alimentation et des décrets d’application de la loi ÉGALIM.

En tout cas, sachez que l’ensemble du Gouvernement est prêt à faire en sorte que la ruralité et l’agriculture puissent vivre et se développer.

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