Monsieur le président, mesdames les sénatrices, messieurs les sénateurs, monsieur le sénateur Gold, le premier objectif de ce plan Bienvenue en France est de doubler le nombre d’étudiants internationaux que nous serons en capacité d’accueillir, et d’accueillir de manière réaliste.
Tout ce que vous venez de rappeler s’appliquera à l’ensemble des étudiants, ceux qui sont déjà présents sur le territoire, qui sont en train d’étudier et pour lesquels, bien sûr, les droits d’inscription ne sont pas modifiés, mais aussi ceux qui seront exonérés des nouveaux droits. De ce point de vue, j’ai rappelé à la Conférence des présidents d’université que seuls les conseils d’administration des universités avaient le pouvoir d’exonérer les étudiants internationaux.
Il est très important de construire cette stratégie d’accueil et d’attractivité. C’est pourquoi nous avons aussi travaillé à la mise en place d’un label correspondant à cette qualité d’accueil, label pour lequel plus de soixante-dix établissements se sont déjà positionnés.
Vous mentionnez le fait que 80 000 étudiants africains sont d’ores et déjà en train d’étudier en Chine. Ils sont en fait beaucoup plus nombreux que cela, mais 80 000 d’entre eux sont effectivement exonérés des droits d’inscription des universités chinoises, qui s’échelonnent entre 1 800 et 4 500 euros par an.
Notre politique est de tripler le nombre des bourses de façon à pouvoir accueillir les étudiants internationaux. Le triplement des bourses et les étudiants d’ores et déjà exonérés dans le cadre de conventions représentent environ 40 000 personnes, ce qui, vous en conviendrez vu la taille de la France par rapport à celle de la Chine, nous place quand même dans une situation tout à fait positive.