Madame la sénatrice Monique Lubin, je vous remercie d’avoir signalé que nous venions de signer un contrat de filière plein de promesses. Les promesses sont là et elles ont été appréciées par l’ensemble des signataires.
Je devais me rendre aujourd’hui à l’assemblée générale de la fédération nationale du bois, mais j’ai souhaité être présent ici même pour répondre à votre question.
Oui, le contrat de filière a été signé, oui, nous nous engageons, des mesures ont déjà été prises.
Vous l’avez dit, la transition agroécologique passe aussi par la forêt, qui représente 70 % de notre territoire. La forêt permet un énorme stockage de carbone, surtout lorsqu’elle est entretenue.
La France s’est engagée dans l’initiative « 4 pour 1 000 », dont le principe est simple : si nous réussissons à stocker 0, 4 % de carbone supplémentaire par an, nous arrêterons l’augmentation de la pollution. §C’est ce que nous devons faire et nous le pourrons grâce à une meilleure gestion de la forêt.
Des mesures ont déjà été prises. Le Grand Plan d’investissement est mobilisé dans cette direction et nous espérons qu’il porte ses fruits. Nous sommes aussi en train de rationaliser les documents qui peuvent permettre d’avancer. Nous voulons aussi travailler sur les questions de remembrement et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation et le ministère de l’économie et des finances préparent une opération commune pour avancer dans cette direction.
Enfin, nous allons lancer une action visant à encourager l’innovation en matière de financement.
En effet, la forêt française est morcelée. De ce fait, il n’y a pas assez de coupes de bois, donc pas assez d’entretien. Soyez assurée, madame la sénatrice, que nous faisons le maximum avec l’ensemble de la filière et des acteurs concernés pour aboutir à des réponses adaptées !