Monsieur le président, mesdames les sénatrices, messieurs les sénateurs, je vous remercie d’avoir permis ce débat. J’ai apprécié cette conclusion, qui, je crois, montre bien que la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel et le Plan d’investissement dans les compétences nous offrent tous les moyens pour développer l’apprentissage et la formation. Nous avons aussi progressé sur le développement de la mobilité, qui est importante, même si nous avons bien identifié qu’il s’agissait probablement d’un des axes de progrès : il faut mieux relier l’offre de formation à la demande.
En matière d’apprentissage, je suis confiante : le secteur du bâtiment a lancé une opération « 15 000 bâtisseurs » ; l’Assemblée permanente des chambres de métiers et de l’artisanat pense que ses adhérents pourront créer 60 000 places de plus dans le secteur grâce à la loi ; l’industrie s’est quant à elle engagée à en créer 40 000 de plus. Le mouvement a déjà commencé à la rentrée.
Grâce à cette stratégie, si nous arrivons, d’une part, à faire vraiment décoller l’apprentissage dans notre pays, et donc à réduire significativement le chômage des jeunes, et, d’autre part, à permettre à tous ceux qui sont les plus éloignés de l’emploi de bénéficier de cette croissance inclusive, nous aurons fait œuvre utile et nous pourrons faire baisser significativement le chômage. C’est un travail de longue haleine ; il ne faut rien lâcher, sur aucun des leviers, car tous sont importants. Cette vue d’ensemble et cette détermination à agir sur le terrain, avec l’ensemble des acteurs concernés, peuvent nous permettre d’obtenir des résultats. Il n’y a pas de fatalité ni de raison à ce que la France, sixième puissance économique mondiale, continue d’avoir 9, 1 % de chômage et 20 % de chômage des jeunes. C’est notre combat à tous ! Encore une fois, je vous remercie de ce débat, qui a permis d’éclairer plusieurs aspects très importants.