Intervention de Cédric Perrin

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 12 décembre 2018 à 10h00
Situation en ukraine et en particulier sur les incidents dans le détroit de kertch — Audition de s.e. M. Oleg Shamshur ambassadeur d'ukraine

Photo de Cédric PerrinCédric Perrin, rapporteur :

Je suis d'accord ; on le voit encore ce matin avec les fake news et les théories du complot sur l'attentat d'hier à Strasbourg.

Les élections présidentielles du 23 décembre en République démocratique du Congo sont un vrai sujet. Le report est probable mais on est très conscient des risques de dérapages, notamment dans l'est du pays. Pour l'instant, il n'y a pas de demande officielle à l'ONU pour appuyer le processus électoral, mais nos interlocuteurs se sont dits prêts à intervenir en cas de besoin.

Sur les contributions françaises à l'ONU, nous vous fournirons ultérieurement des informations plus précises. Cela dit, on a vraiment blêmi devant certains exemples - je pense à celui que je vous ai donné sur les aides au Fonds pour la consolidation de la paix. On assiste à une extraordinaire montée en puissance de l'Allemagne au sein de l'ONU, et il y a quelques soucis à se faire. On va essayer d'obtenir des éléments chiffrés complémentaires sur nos contributions volontaires.

Pour ce qui concerne la contribution française aux opérations extérieures, il y a aujourd'hui 100 000 soldats de l'ONU déployés dans le monde, pour 6,7 milliards d'euros. Aujourd'hui, il y a 855 militaires français déployés sous pavillon de l'ONU, principalement sur la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) ; le reste est faible. Je vous ferai un tableau exhaustif des opérations françaises sous l'égide de l'ONU.

Enfin, je suis d'accord avec Olivier Cadic. Nous avons été mis totalement de côté sur ce pacte. J'ai effectivement une vision nuancée de la question, mais, à quelques mois des élections européennes, ce n'est pas le bon moment. Il y a eu quelques erreurs d'appréciation dans ce pacte et, si des parlementaires avaient été associés, ces erreurs auraient été évitées. On en redébattra le moment venu. En tout cas, l'interprétation qui est faite est fausse et il faut lutter contre ; ce sera difficile.

On en revient, là aussi, à la problématique de la consultation des corps intermédiaires.

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