Il faut effectivement réformer l'organisation et l'administration de l'ONU, notamment le fonctionnement des agences. Or cela peut être lourd de conséquences, non seulement à cause de l'impact financier mais aussi à cause des incidences politiques d'une telle réforme. La Chine se positionne en effet pour avoir la responsabilité ou le leadership dans ces agences.
Par ailleurs, en décembre, l'ONU doit valider l'autre pilier de son action dans le domaine des migrations : le pacte sur les réfugiés, qui est porté par le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR). Il s'agit de préciser le statut des réfugiés, de déterminer leurs droits et de préciser comment l'on passe de la situation de migrant au statut de réfugié. Ce pacte alimentera les discussions.