Intervention de Olivier Paccaud

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 23 janvier 2019 à 10:5
Audition conjointe sur le piratage des retransmissions sportives : M. Jacques Bajon directeur médias et contenus numériques du groupe de réflexion idate digiworld auteur du rapport piratage des médias un risque majeur pour le sport et le linéaire ? M. Carlos Eugénio secrétaire général de l'association portugaise mapinet directeur de l'association portugaise visapress M. Mathieu Moreuil directeur des affaires européennes de l'english premier league Mme Sophie Jordan directrice générale adjointe de bein sports france M. Didier Quillot directeur général exécutif de la ligue de football professionnel lfp et M. Denis Rapone président de la hadopi

Photo de Olivier PaccaudOlivier Paccaud :

Je souscris entièrement aux propos de M. Assouline. La première source du piratage est le coût trop élevé du football. Le système de droits télévisés est essentiel pour financer le sport, mais aussi le cinéma et la culture. Cependant nous assistons à une surenchère, à une compétition entre décideurs qui se traduit par une hausse du coût des droits et un découpage en lots - un « pognon de dingue » - au bénéfice des clubs et des ligues. De l'autre côté de l'écran, c'est le fan de football qui en fait les frais.

Avez-vous établi une typologie du pirate ? C'est souvent, d'après mes constats, un jeune qui sait naviguer et se connecter aux sites de diffusion. Le système n'a-t-il pas engendré sa propre fragilité en pompant trop d'argent ? Avec la course en avant technologique, il y aura toujours des pirates malgré tous les blocages du monde. Quand il était moins cher de voir du football, je pense qu'il y avait moins de pirates.

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