Je considère que ces choix fondamentaux, qui sous-tendent le projet de loi PACTE, permettront aux entreprises de grandir. Mieux rémunérer et associer les salariés, redéfinir la place respective de l’État et de l’entreprise dans la nation française, c’est une voie nouvelle qui doit nous permettre de remédier aux échecs français depuis trente ans : le chômage de masse, la lourdeur administrative, les contraintes pesant sur les entreprises, la mauvaise association des salariés et l’insuffisante rémunération des salariés pour le travail qu’ils accomplissent, le bridage des capacités d’investissement, d’innovation, de recherche et de créativité propres au peuple français. Voilà à quoi sert le plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises !
Vous parlez d’ADP comme d’un monopole. Pardonnez-moi de vous le dire, mais ADP n’est pas un monopole. Si des voyageurs veulent passer par un autre aéroport que celui de Roissy-Charles-de-Gaulle, ils peuvent parfaitement le faire et s’affranchir, avec la liberté la plus totale, de passer par Paris pour leurs vols longs courriers ; c’est d’ailleurs ce qui se passe dans bien des cas lorsqu’un aéroport est beaucoup plus attractif.
Vous dites que l’État contrôle tout, mais l’État a la majorité, il n’a pas le contrôle absolu d’ADP.
Vous affirmez que les États-Unis n’ont pas cédé leurs actifs. Mais tous ceux qui ont eu la possibilité ou l’occasion de voyager là-bas ont vu que l’aéroport américain n’était pas nécessairement le nec plus ultra…