À l'heure où les technocrates sont montrés du doigt, le musicien que je suis est très heureux de vous voir accéder à cette responsabilité.
Le maintien d'une filière culturelle nationale demande non seulement beaucoup d'argent public - nous savons combien il peut être difficile d'accorder les actes aux ambitions -, mais aussi des financements privés.
À cet égard, les groupes français apparaissent très fragiles par rapport à leurs concurrents européens. Ils se plaignent souvent des réglementations sur la concurrence, sur la production indépendante, sur la publicité, sur les différenciations et sur la diffusion des films.
Seriez-vous favorable, dans le cadre de la réforme de l'audiovisuel, à une remise à plat de l'ensemble de ces règles pour bien distinguer celles qui sont nécessaires de celles qui sont beaucoup trop contraignantes ? Pensez-vous que le CSA peut jouer un rôle dans le rapprochement des différents acteurs concernés ?