Madame la déléguée interministérielle, votre intervention portait particulièrement sur les victimes physiques. Je salue le travail efficace réalisé à Strasbourg pour rapatrier les corps, notamment en Thaïlande.
Les personnes ont dix ans pour solliciter le statut de victime. Beaucoup souffrent de troubles psychologiques : soit elles étaient sur les lieux, soit elles connaissaient l'auteur et craignent des représailles, soit elles sont perturbées simplement parce que l'auteur était un habitant de Strasbourg. Comment appréhendez-vous ces troubles psychologiques, et notamment sur le long terme ? Vous avez évoqué une relation individuelle avec la victime, mais qu'en est-il des relations plus collectives, et comment accompagner la résilience ?