Entre notre collègue Husson et vous, madame la secrétaire d’État, la collusion est là ! Elle concerne le débat que nous avons eu précédemment…
Madame la secrétaire d’État, vous avez rectifié votre amendement – on le voyait arriver ! – en modifiant la formulation « le bon fonctionnement de la liquidité des marchés financiers », qui était porteuse de doute. Mais ce dont il est question, finalement, c’est la souplesse nécessaire au bon fonctionnement des marchés financiers.
Je vais vous dire pourquoi nous cela nous interroge. Lors de l’année qui vient de s’achever, la France a emprunté 195 milliards d’euros, et elle en rembourse 43 milliards d’euros. Nous n’avons pas envie – nous ne sommes pas les seuls ! – d’avoir une France soumise par les marchés financiers à un crédit revolving.
Chaque fois que l’on nous propose des amendements prévoyant des mesures de souplesse en faveur des marchés financiers, on est très loin du sujet de l’entreprise ! Il est en fait question des marchés financiers, lesquels, certes, nous appliquent des taux bas… Bien évidemment puisque, je le répète, nous leur empruntons 195 milliards d’euros et leur remboursons 43 milliards d’euros : notre dette nous lie à eux pour l’éternité !
Nous ne voterons donc pas cet amendement du Gouvernement.