Oui, monsieur le président.
J’entends les arguments de Mme la secrétaire d’État, mais si nous voulons encourager l’apprentissage et lui redonner ses lettres de noblesse, je trouve dommage de ne pas utiliser tous les moyens à notre disposition. Ce qui est important, c’est de reconnaître les qualités de ces jeunes et de leurs projets, qu’ils soient bacheliers ou non.
Je vous rappellerai simplement que, s’ils avaient eu vingt-cinq ans au moment de la création du statut d’étudiant-entrepreneur, des personnes comme François Pinault ou Jean-Claude Decaux n’auraient pas pu en bénéficier.
Nous devons simplifier ces dispositifs, libérer les énergies et encourager l’entrepreneuriat. L’adoption de cet amendement permettrait d’envoyer un signal supplémentaire fort en faveur de l’apprentissage.