Madame la sénatrice, votre amendement donne une vision très négative du Grenelle de l’environnement. En réalité, le Grenelle n’est pas un plan de relance ; il tend à penser « la France d’après » ; par ailleurs, il ne se résume pas à des dépenses, mais consiste en des investissements. La plupart de ces derniers permettront des économies dans le domaine tant des énergies que des transports : il a ainsi été décidé que l’État réinvestirait dans les transports en commun en site propre, ce qu’il ne faisait plus.
En réalité, notre action doit être envisagée non pas comme une accumulation de dépenses, mais comme une accélération des investissements. J’ajoute que, compte tenu de l’évolution prévisible des prix de l’énergie à une échéance relativement proche, les investissements que nous ne réaliserions pas maintenant nous coûteraient vraiment beaucoup plus cher !