L'effet d'aubaine est évident, avec 472 millions d'euros.
Qu'il s'agisse de la progressivité de l'impôt ou de toutes les autres mesures mises en place par le Gouvernement pour faire plaisir, allais-je dire, aux plus riches, ou pour les favoriser, on nous invoque à chaque fois l'attractivité, la compétitivité. Mais, on le voit bien, cela ne marche pas.
Tous les ans, on nous annonce une croissance comprise entre 2, 2 % et 2, 5 %, et, tous les ans, elle est inférieure à 2 % ! Cette année, elle sera certainement de 1, 8 %. En outre, le mois dernier, le taux de consommation des Françaises et des Français a été le plus bas de l'année.
Pour ma part, j'estime qu'il faut prendre garde à de telles mesures et essayer, autant que faire se peut, de les abroger. En effet, celles-ci permettent surtout aux entreprises de ne pas augmenter les salaires et de valoriser leurs titres. Ainsi, le cours des titres croît, tandis que les salariés connaissent des difficultés.
Telles sont les observations que je souhaitais ajouter, madame la présidente. Les dispositions qui nous ont été proposées en 2005 ne participent ni à l'attractivité ni à la compétitivité des entreprises ! Ça se saurait et ça se verrait !