Je salue la qualité de votre réflexion sur un sujet majeur. L'Europe, certes, affiche un retard technologique en matière d'intelligence artificielle, mais elle possède une avance éthique, atout à ne pas négliger compte tenu des effets pervers intrinsèques à cette science. Cet avantage peut demain faire la différence ! Le sujet de l'intelligence artificielle pourrait utilement faire l'objet d'une réflexion commune avec le Bundesrat. Nos deux chambres fonctionnent différemment, mais des partenariats thématiques pourraient s'avérer intéressants. Je vous remercie d'avoir exhumé le paragraphe 3 de l'article 107 du Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne qui, sous condition, autorise les aides d'État. Votre proposition de résolution me semble équilibrée et prospective. À l'instar des travaux déjà menés sur le numérique au sein de notre commission et par notre collègue Catherine Morin-Desailly, présidente de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication, le dossier de l'intelligence artificielle pourrait faire l'objet d'une coopération parlementaire franco-allemande.