Intervention de Benoît Huré

Commission des affaires européennes — Réunion du 31 janvier 2019 à 9h05
Recherche et propriété intellectuelle — Stratégie de l'union européenne pour l'intelligence artificielle : rapport d'information proposition de résolution européenne et avis politique de mm. andré gattolin claude kern pierre ouzoulias et cyril pellevat

Photo de Benoît HuréBenoît Huré :

Je remercie les rapporteurs pour la clarté de leur présentation. Je suis moins pessimiste que notre collègue André Reichardt : avoir raison trop tôt ne représente pas toujours un handicap. La vision éthique de l'Europe s'imposera un jour dans les instances internationales. Qui imaginait autrefois que l'on réussisse à taxer les Gafam ? Ce sera pourtant une réalité à l'horizon 2020 ou 2021. Ne renonçons jamais à l'éthique !

La difficulté ne réside pas tant dans notre retard technique que dans l'absence de coordination entre États membres. Souvenez-vous à cet égard de l'audition de Thierry Breton... Nous devons travailler de concert avec l'Allemagne. Pour autant, le fait que nos partenaires concluent des accords avec d'autres pays ne me semble pas constituer un obstacle.

Je partage l'analyse d'André Reichardt : l'intelligence artificielle représente un formidable sujet de débat dans le cadre des élections européennes du printemps. Les membres de notre commission pourraient utilement disposer d'une note recensant les projets européens les plus porteurs, afin de les présenter concrètement à nos concitoyens. Je crains, en effet, les conséquences d'une campagne électorale éloignée des véritables enjeux.

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