Merci pour votre confiance. Cette mission va nous occuper pendant six mois : fin juin, nous devrons rendre notre rapport qui tiendra compte de nos rencontres, de nos auditions et, peut-être, de nos déplacements.
À l'origine, j'avais demandé la constitution d'un groupe de travail au sein de la commission du développement durable. Cette mission nous offrira des moyens supplémentaires, ce dont je me félicite. Dans vos départements, vous avez pu mesurer les conséquences du changement climatique avec les dégâts qu'il provoque sur les biens mais aussi les conséquences parfois dramatiques sur les personnes, comme encore récemment dans l'Aude.
En Charente, nous avons connu plusieurs années de suite d'importantes sècheresses, avec les conséquences que l'on imagine pour l'agriculture mais aussi pour les particuliers. Nous avions demandé la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, mais elle n'a été accordée que partiellement. J'ai pu constater le désarroi de ceux qui attendent longtemps avant que la décision soit prise, surtout lorsqu'ils se trouvent exclus de la zone retenue. Nous avons aussi connu un épisode de grêle intense qui a saccagé 1 800 habitations : comme la grêle est assurable, les particuliers et les entreprises ne bénéficient pas de régime particulier d'indemnisation.
Devant toutes ces difficultés, j'ai souhaité travailler sur les régimes d'indemnisation. D'ailleurs, après les événements de l'Aude, le Président de la République a souhaité que le régime de catastrophe naturelle soit revu et que des propositions lui soient présentées.
Nous devrons fixer un cadre précis à cette mission d'information pour rester efficaces et éviter de nous disperser. J'ai été rapporteure de la mission commune d'information sur les pesticides et nous nous en étions tenus au volet santé sans aborder celui de l'environnement.