Je comprends vos remarques. Cependant, je crois qu'il faut garder à l'esprit un principe de réalité. J'ai rencontré récemment les représentants de l'Association des maires ruraux du Finistère, département qui ne compte aucune commune de moins de 50 habitants. Si j'adhère bien évidemment au principe de la proposition de loi, j'ai quelques doutes sur le fait qu'elle puisse s'appliquer dans la réalité. Ne sous-estimons pas le désarroi des élus, qui pousse de nombreux « dauphins » à abandonner l'idée de succéder à leurs maires, tant la tâche est difficile. Je ne pense pas que les maires, notamment ceux des petites communes rurales, accueilleraient favorablement des contraintes supplémentaires dans le contexte actuel.