En tout état de cause, la concertation n’a pas été assez large ; toutes les communes concernées n’y ont pas été associées. Il faut remédier à cette situation.
La Poste est malheureusement aussi régie par un certain nombre de faits. Quand un bureau de poste n’est plus assez fréquenté, cela interroge. La solution réside-t-elle dans les maisons de services au public, système qui permet de regrouper l’ensemble des services et d’augmenter les fréquentations ? Je crois qu’il faut surtout ne pas avoir de position dogmatique. Déterminons territoire par territoire les solutions les mieux adaptées pour répondre aux besoins de nos concitoyens.
L’État met cela en œuvre aussi dans le cadre d’un accord avec La Poste. En 2019, nous allons rouvrir les discussions sur la prolongation du contrat. Ce sera l’occasion d’avoir des retours d’expérience et de voir ce qui a marché et ce qui a moins bien marché. L’idée est de pouvoir trouver, demain, des solutions pragmatiques, sans dogmatisme, avec parfois des fermetures et parfois des ouvertures de services, mais toujours, comme vous l’avez souligné, dans la pleine et entière concertation.