Intervention de Antoine Marcelaud

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 14 février 2019 à 10h30
Audition conjointe sur la lutte contre le dopage — Mme valérie fourneyron présidente de l'autorité de contrôle indépendante agence mondiale antidopage ; m. alain calmat président de la commission médicale comité national olympique et sportif français ; m. skander karaa conseiller spécial de la ministre des sports ; mm. antoine marcelaud directeur des affaires juridiques et institutionnelles et damien ressiot directeur des contrôles agence française de lutte contre le dopage

Antoine Marcelaud, directeur des affaires juridiques et institutionnelles de l'Agence française de lutte contre le dopage :

Le code mondial antidopage a vocation à s'appliquer sur l'ensemble de la planète, avec les mêmes règles pour tous. L'AMA s'est dotée, en avril 2018, d'un standard pour la conformité, de sorte que l'ensemble des signataires doivent proposer la renonciation à l'audience ou composition administrative en France, et doivent utiliser les mêmes barèmes de sanctions. Le système est donc a priori harmonieux, même si tous les pays n'ont pas encore fait l'objet d'un audit.

Des études ont été récemment médiatisées qui proposent de nouvelles méthodes statistiques pour prédire des résultats sportifs anormaux. Ces indicateurs ne sont pas encore reconnus comme étant des méthodes de détection du dopage, et ils ne font pas partie de l'arsenal de détection. En revanche, si les tricheurs innovent, la détection sait aussi le faire : le passeport biologique a fait ses preuves auprès de fédérations internationales. Même s'il n'y a pas de cas avéré, la possibilité d'un dopage génétique existe et l'AMA est prête à relever le défi. La science progresse aussi sur les fenêtres de détection des pratiques avec les micro doses, plus difficilement détectables.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion