Je rejoins l'analyse de mon collègue Cédric Perrin : avec la fin de l'opération Sangaris en Centrafrique, certains profitent du vide laissé pour renforcer leur influence. Le Tchad représente un allié stratégique pour la France dans la région, ce qui justifie notre récente intervention. Pourquoi cependant, au regard du caractère circonscrit du danger, l'armée tchadienne n'a-t-elle pas directement agi ? Il y a ici un mystère... Quel est, enfin, votre sentiment sur les propos du colonel Legrier, en poste dans l'opération Chammal qui ont récemment créé la polémique dans les médias ? Le mien est incertain...