Il est possible de signaler via le site en ligne de la plateforme PHAROS des contenus estimés problématiques. Même s'il semble nécessaire de mieux la faire connaître auprès du grand public, le nombre de signalements de contenus faisant l'apologie du terrorisme ou pédopornographique témoigne de sa notoriété parmi les internautes. En revanche, les contenus à caractère haineux ou antisémites ne font pas, pour l'heure, l'objet d'un recensement systématique. Par ailleurs, les États membres ne disposent d'aucune plateforme comparable à PHAROS et ne coordonnent pas leurs moyens de surveillance dans ce domaine. La surveillance de ces plateformes donne ainsi lieu à des demandes d'interventions éventuelles sur la base du volontariat, et ce, dans les pays du Nord essentiellement. Cette disparité est l'une des raisons pour lesquelles la Commission, à la suite de la demande très forte du Parlement et du Conseil européens, a émis cette proposition de règlement.