Les déserts médicaux existent. Peut-être que les effectifs sont mal répartis. Quoi qu'il en soit, comment peut-on reporter la responsabilité de ce suivi sur les généralistes dont un grand nombre partira en retraite très prochainement ?
Depuis les ordonnances « travail » de 2017, le télétravail peut se développer assez librement dans le cadre de chartes d'entreprise ou de gré à gré dans la négociation entre le salarié et son employeur. Comment s'assurer néanmoins que le salarié ne fait pas l'objet de pression pour recourir au télétravail alors que son état de santé justifierait un repos total ou partiel ? Certes le télétravail est présenté comme un choix du salarié, mais au fond y consent-il toujours librement ?
Vous évoquez la possibilité du versement des indemnités journalières sous forme de forfait, identique pour tous quel que soit le niveau de salaire. N'y a-t-il là pas un risque de baisse de la prise en charge, d'autant qu'il n'est pas précisé que les entreprises seraient amenées à compenser le manque à gagner éventuel pour le salarié ?