La dimension humaine et le bénévolat n'ont pas été suffisamment abordés. La solidarité n'est rien sans motivation, et l'on parle beaucoup trop de chiffres. Un projet est efficace lorsqu'il est vivant ; il est vivant s'il est suivi par les bénévoles.
Monsieur Jahshan, ne court-on pas le risque, avec la loi de programmation, de renforcer la centralisation dans ce secteur ? L'État doit fixer le cadre et contrôler l'usage par les ONG des fonds publics, mais aussi s'appuyer davantage sur ces organisations. La solidarité internationale part du coeur avant de se traduire en termes financiers. L'argent ne doit pas servir à se donner bonne conscience ; ce sont les relations humaines qui importent.