Intervention de Guillaume Chevrollier

Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable — Réunion du 13 mars 2019 à 10h00
Audition conjointe de Mme Isabelle Autissier présidente de wwf-france et de M. Gilles Boeuf président du conseil scientifique de l'agence française pour la biodiversité

Photo de Guillaume ChevrollierGuillaume Chevrollier, rapporteur pour avis :

Je me félicite, en tant que rapporteur pour avis sur la transition énergétique et la biodiversité, de cette audition. Notre commission a souvent l'occasion de parler de climat, et les sujets sont imbriqués.

En début de quinquennat, le ministre Hulot avait lancé un plan de reconquête de la biodiversité, face à l'érosion sans précédent que l'on constate : il a parlé d'un poison lent. Comment avez-vous accueilli ce plan ? Favorablement, je suppose. Les annonces vous ont-elles paru suffisantes ? Les moyens sont-ils à la hauteur des ambitions ?

L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a récemment publié un rapport mettant en garde contre le risque de pénurie alimentaire liée à la perte de biodiversité au niveau mondial. Que pouvez-vous nous en dire ? Quelles actions menez-vous avec le monde agricole ?

Des négociations internationales sont actuellement en cours en vue de l'adoption d'un nouveau traité pour protéger la biodiversité et les ressources de haute mer. Dans le cadre d'une mission au Conseil économique, social et environnemental (CESE), vous avez rédigé un rapport sur ce sujet. Pourriez-vous nous faire un point sur ces négociations et sur les enjeux liés à la protection de la biodiversité des océans ? Quelles sont vos préconisations sur ce sujet extrêmement sensible ?

Il y a un lien entre le changement climatique, la pollution et la surexploitation des ressources, qui sont autant de facteurs qui aggravent la perte de biodiversité. Comment expliquez-vous qu'au niveau international il n'y ait pas suffisamment de passerelles entre les conférences sur le climat et les conférences sur la biodiversité ? Le résultat est une dilution des efforts, alors qu'il faudrait associer les combats.

Pour le Sénat, assemblée des territoires, les collectivités territoriales sont des acteurs incontournables sur le terrain. Elles ont aussi leur place dans la conservation de la biodiversité. Elles ont de nombreuses compétences. Comment mieux associer les élus locaux à la lutte contre l'érosion de la biodiversité ?

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