Il semble logique que le même organisme rassemble tout ce qui concerne la protection et la police de l'environnement. Les équipes sur le terrain ne sont pas si nombreuses qu'on puisse se permettre un éclatement. Il faut que tous les acteurs soient autour de la table. La biodiversité sauvage, ce n'est pas uniquement quelques espèces de la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à protéger. Il y a aussi ce qu'on appelle la biodiversité ordinaire. Certaines communes font des états des lieux de leur biodiversité.
En ce qui concerne les moyens, on a tendance à déshabiller Pierre pour habiller Paul en abondant le budget de l'AFB avec les moyens des agences de l'eau... alors que celles-ci ont beaucoup à faire ! Il faut un budget conséquent pour l'OFB, car il faut du personnel sur le terrain pour voir ce qui se passe. Il importe aussi d'organiser des débats. Par exemple, pour mettre en place efficacement une aire marine protégée, il est indispensable de rassembler toutes les parties prenantes.
La gestion adaptative, ce n'est pas se donner des quotas de chasse ou de pêche sur des espèces protégées. Si elles sont protégées, on n'y touche pas. La France s'est engagée à protéger les espèces qui sont sur la liste rouge de l'UICN.