À ce titre, je remercie l’AMF, l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité, l’ADF, l’Assemblée des départements de France, et Régions de France pour leur contribution au grand débat national dans le cadre de Territoires unis. Je ne peux qu’appuyer le principe proposé, à savoir « qui paie décide ». Toutefois – je le dis en tant qu’élu local et en tant que ministre, et c’est l’une des principales demandes de nos concitoyens –, ce principe ne saurait fonctionner sans son corollaire : « qui décide assume ».
Comme je vous le disais, le chef de l’État s’est également engagé à travailler sur un « agenda rural », proposition portée par l’AMRF, l’Association des maires ruraux de France, que vous connaissez bien. Cet agenda détaillera une feuille de route jusqu’à la fin du quinquennat pour l’ensemble des ruralités dans leur diversité, avec une attention particulière pour les territoires les plus fragiles.
Plus globalement, le Président de la République annoncera au mois d’avril, à l’issue du grand débat national, un certain nombre de mesures fortes, comme il s’y est engagé dans sa lettre du 13 janvier dernier, pour apporter des réponses aux attentes exprimées par nos concitoyens. Nous serons amenés non seulement à en reparler, mais à travailler en lien permanent avec le Sénat, comme je l’ai fait depuis mon entrée au Gouvernement, et par exemple, récemment, avec Mme Gatel sur sa proposition de loi relative aux communes nouvelles.
Je profite de cette tribune pour redire à quel point je suis attaché aux dispositifs qui ont été votés par le Sénat à l’occasion de l’examen de cette proposition de loi, et qui seront débattus par l’Assemblée nationale, mais dans le cadre des conclusions du grand débat national.
Merci, mesdames, messieurs les sénateurs, de vos contributions pour les ruralités françaises.