Intervention de André Reichardt

Commission des affaires européennes — Réunion du 14 mars 2019 à 9h35
Institutions européennes — Réunion conjointe avec une délégation du sénat des pays-bas

Photo de André ReichardtAndré Reichardt, président :

Nous pouvons transmettre à la délégation néerlandaise l'ordonnance qui a déjà été prise sur la base de la loi d'habilitation et le compte rendu des travaux que nous menons. Nous suivons presque au jour le jour le Brexit, notamment par le biais d'une lettre d'information envoyée aux sénateurs intéressés. C'est une préoccupation forte tant de la commission des affaires européennes que de celle des affaires étrangères.

Le sujet de la démocratie est assurément crucial. Il est au coeur d'une réflexion plus globale sur la dichotomie entre démocratie représentative et démocratie participative en France. Le mouvement des « gilets jaunes » relaie la demande d'une démocratie participative, avec le référendum d'initiative citoyenne pour régler les grandes questions internes à notre pays.

La question du scepticisme à l'égard de l'Europe pourrait être réglée par un raffermissement de la démocratie au sein de l'Union européenne. Mais une fois cela dit, nous n'avons pas trouvé la solution. Nous partageons le même constat que vous. En France, ce scepticisme vise même les autorités nationales. Le Président de la République a lancé un Grand débat national, auquel 2 à 3 millions de personnes auraient participé ; mais notre pays compte près de 70 millions d'habitants... Nous verrons les conclusions que le Président de la République et le Gouvernement tireront de ce débat, qui prend fin très prochainement.

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