Absolument. Nous y reviendrons. En 2018, 120 journalistes ont bénéficié d'une accréditation annuelle permanente, 1 400 journalistes ont assisté à des événements institutionnels ouverts à la presse et 200 journalistes ont été présents aux séances de questions d'actualité.
S'agissant maintenant du suivi des retombées de presse, je voudrais attirer votre attention sur la revue de presse du Sénat. Le service de presse met en ligne quotidiennement toute l'année, du lundi au vendredi, une revue de presse accessible en ligne à l'ensemble des sénatrices et sénateurs. Ce document porte sur l'activité institutionnelle du Sénat. Les articles publiés font l'objet d'un classement thématique. La revue de presse comporte des articles de presse écrite, nationale et régionale, des dépêches AFP ainsi que des alertes radio et télé. Le cas échéant, elle comporte des articles parus sur le web.
Chacun d'entre nous peut disposer d'un outil de veille personnalisé, dit OVP, afin de personnaliser cette revue de presse autour de quelques mots-clés. De plus, après chaque conférence de presse, le service de presse réalise une revue de presse thématique adressée aux organisateurs, ce qui permet le suivi des retombées médiatiques après l'événement. Pour vous donner des ordres de grandeur, 15 500 articles ont été diffusés en 2018 dans la revue de presse du Sénat. On assiste à une véritable montée en puissance, puisque l'on a constaté une augmentation de 32 % au cours des cinq dernières années. Quant aux comptes ouverts dans le cadre de l'OVP, ils sont au nombre de 177.
J'en viens à la rédaction multimédia du Sénat, un axe essentiel de notre politique de communication. Cette équipe a pour missions :
- de mettre en valeur les travaux du Sénat à travers les réseaux sociaux et notre site Internet, l'objectif étant de toucher des publics aussi divers que possible : sénateurs bien sûr, mais aussi professionnels du droit, journalistes, lobbys, grand public, étudiants, jeunes... ;
- d'apporter un appui logistique aux commissions, missions et délégations dans leur communication multimédia, par la réalisation de vidéos, d'infographies, de pages web, de brochures, etc.
L'efficacité de cette communication suppose d'intervenir en temps réel, de s'appuyer sur un ou deux messages simples et forts qui soient adaptés au public choisi. Elle doit aussi être illustrée : il est impératif qu'elle soit accompagnée d'un média - vidéo, photo, infographie - j'y reviendrai.
Dans cet esprit, le respect du pluralisme est essentiel, ce qui implique un décompte minutieux des temps de parole et du nombre de publications par groupe politique. Il faut à la fois éviter de surreprésenter les groupes minoritaires, qui sont très actifs, et de donner le sentiment que l'on attribue une importance excessive aux groupes majoritaires.
L'égal traitement de toutes les commissions et délégations est, lui aussi, un enjeu décisif de cette communication, alors que toutes les réunions se déroulent en même temps (le mercredi matin pour les commissions, le jeudi pour les délégations), ce qui implique parfois de devoir choisir entre deux réunions d'égale importance... Vous mesurez la difficulté !
Un autre enjeu fondamental de cette communication est incontestablement sa neutralité. Là encore, l'exercice est complexe car les réseaux sociaux du Sénat ne sont pas les outils de communication du Président du Sénat ou des présidents de commissions ou de délégations. Cela n'empêche pas le Sénat de retweeter ou de partager sur Facebook les publications des sénateurs qui ont un rapport direct avec les travaux des commissions et de délégations ou de la séance publique.