En écho aux propos qui viennent d’être tenus, je veux rappeler que le transport par câbles – le téléphérique – n’est pas du tout un transport urbain secondaire dans certaines agglomérations.
À Medellín, notamment, un projet de cette nature, avec un financement de l’Agence française de développement, a eu un impact urbain extrêmement important. Les flux de passagers sur une ligne par câbles peuvent être tout à fait comparables à ceux d’une ligne de tramway ou de bus en site propre.
En France, on voit le téléphérique uniquement comme un mode de transport d’appoint. Or il s’agit d’une vraie réponse de transport public en milieu urbain, et, effectivement, si nous sommes leaders dans cette industrie, celle-ci ne dispose d’aucune vitrine sur le territoire. Il est temps, je crois, d’y réfléchir.