La problématique n’est pas uniquement d’ordre financier, mes chers collègues. D’ailleurs, je considère aussi que l’État a fait un effort ; je l’ai dit au nom de mon groupe lors de la discussion générale, il semble reprendre la main, en déployant une véritable stratégie sur le train. Mais là n’est pas le débat. La question, ici, c’est que l’État ait un discours de soutien aux trains de nuit.
J’ai l’impression, notamment, que l’on se trompe s’agissant des critères de vitesse. Le train de nuit n’offre pas seulement le charme d’un voyage bucolique la nuit ; c’est aussi une manière de gagner du temps ! Réétudier cette offre de manière volontariste, quitte à remplacer d’autres trains par des trains de nuit sur certaines lignes longues – j’ai souvent pris le Quimper-Vintimille – pourrait ramener des usagers vers le transport ferroviaire.
Les dispositions du présent amendement n’impliquent aucun engagement financier, contrairement à celui qui a précédemment été présenté sur le même sujet et qui, selon moi, posait quelques questions. L’État doit faire preuve d’un certain volontarisme, en appelant à la reconquête du train de nuit. Cela peut véritablement inciter des usagers à revenir au rail.