Je suis convaincue du contraire, monsieur le sénateur.
Je veux rappeler les conditions dans lesquelles l’appel à manifestation d’intérêt a été mené lors du précédent quinquennat : il s’agissait de trouver des repreneurs acceptant de reprendre, sans subvention, des lignes jusqu’alors subventionnées – et qui bénéficient toujours, à l’heure actuelle, d’une subvention de l’État. Ce n’était pas très sérieux !
Je pense que, sur une liaison comme la liaison Paris-Nice, il y a très certainement un marché. Mais, comme je l’ai indiqué, j’ai une réserve : sommes-nous capables, compte tenu des travaux à réaliser, par exemple sur les deux lignes de la vallée du Rhône, de permettre la création d’un tel service dans les années à venir ?
En tout cas, il y a un marché pour le train de nuit, et c’est un secteur sur lequel des opérateurs se présenteront certainement dans les prochaines années.