Je veux réaffirmer la volonté du Gouvernement d’améliorer la liaison Lyon-Saint-Étienne, bien que, en même temps, celui-ci ait la conviction que la réponse que représentait l’autoroute A 45 soulevait d’énormes difficultés : consommation d’espace agricole, enjeu environnemental, arrivée sur la métropole lyonnaise – cette autoroute était supposée se connecter à un contournement ouest de l’agglomération lyonnaise qui n’existe plus.
Je rappelle également que sa réalisation supposait un financement constitué aux deux tiers par des subventions, ce qui n’est pas banal pour un projet de concession, avec des péages d’un montant assez élevé, ou qui serait certainement jugé trop élevé pour des déplacements domicile-travail.
C’est donc pour toutes ces raisons que le Gouvernement a proposé, comme l’indique l’exposé des motifs du présent projet de loi, de travailler sur d’autres solutions que la réalisation de ce projet autoroutier : à la fois l’amélioration de l’autoroute A 47 et, surtout, le renforcement de la liaison ferroviaire Lyon-Saint-Étienne.
Ces éléments figurant dans l’exposé des motifs, je propose, par similitude avec ce qui vaut pour tous les autres projets, d’en rester là.
Je sollicite donc le retrait de ces deux amendements ; à défaut, l’avis du Gouvernement serait défavorable.