Il ne s’agit pas de refaire un débat ligérien entre le sénateur Tissot et le sénateur Bonne, ancien président du département. Ce débat sur la construction ou non de l’A 45 a eu lieu dans toutes les collectivités, chacune de ces assemblées a délibéré, et des majorités se sont dégagées en faveur de ce projet, tant à la région Auvergne-Rhône-Alpes, à la métropole de Saint-Étienne qu’aux conseils départementaux de la Loire et de la Haute-Loire.
Je le répète, nous n’allons donc pas refaire le débat. Dorénavant, la question est la suivante : l’engagement de l’État depuis plusieurs années en faveur de cette A 45 tient-il toujours, alors même que les concessions ont été attribuées et les fonds débloqués et que les assemblées se sont prononcées ?
La question n’est pas de trancher entre le train et la route. On le sait très bien, il n’est pas possible d’améliorer dans de bonnes conditions l’A 47. Quand bien même, les travaux nécessaires seraient considérables et entraîneraient une gêne économique énorme.
C’est la raison pour laquelle nous n’avons pas accepté de prendre part aux différentes réunions : non pas pour signifier notre désaccord avec telle ou telle solution alternative, mais parce que nous ne voulions pas l’abandon de l’A 45.
Nous n’avons pas attendu les réunions récentes pour savoir que des solutions alternatives existent, mais qu’elles ne sont pas satisfaisantes.
L’A 45 est une nécessité pour l’économie de la Loire, mais aussi pour celle de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ne pas le reconnaître aujourd’hui, c’est faire fi de tout ce qui a été discuté et travaillé pendant des années par toutes nos collectivités.