Ces dispositions ressemblent beaucoup à celles que Mme Sollogoub vient de présenter : l’objectif est de permettre aux élus locaux et aux citoyens d’avoir connaissance des différents projets figurant dans les CPER.
En effet, on s’aperçoit que, finalement, ces documents donnent lieu à de nombreux effets d’annonce. Parfois, les départements mettent eux aussi la main à la poche pour certains projets. Mais, en définitive, les chantiers sont soit retardés, soit supprimés, sans que les élus soient tenus au courant de ce qui se passe ou de la manière dont tel ou tel dossier avance.
En gravant la liste des CPER dans le marbre de la loi, on pourrait au moins savoir si ces chantiers sont réalisés à un moment ou un autre.
À ce titre, mes propos rejoignent ceux que M. Chasseing consacrait au Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, le POLT. Depuis des années, on nous annonce que plusieurs centaines de millions d’euros seront déployées pour rénover cette ligne, notamment pour supprimer des passages à niveau. Mais les travaux n’avancent pas ! La mesure que je propose nous permettrait peut-être d’obtenir enfin satisfaction.
Je rappelle que le POLT était, il y a quelque cinquante ans, la ligne la plus rapide de France. Elle s’appelait alors le Capitole et, entre Paris, Limoges et Toulouse, le trajet durait moins longtemps qu’aujourd’hui. Il faut définitivement mener à bien ces travaux, avec les financements nécessaires : il y va de l’avenir de nos territoires.