Comme le précédent, cet amendement vise à introduire de la cohérence. Si l’on veut développer les modes actifs et répondre aux objectifs du plan Vélo qui a été annoncé récemment, il faut s’en donner les moyens. Cet amendement tend ainsi à augmenter le montant des appels à projets visant à soutenir les modes actifs, notamment le vélo et la marche.
En effet, les 50 millions d’euros par an sur sept ans qui sont prévus ne sont pas suffisants pour que la part modale du vélo atteigne 9 % d’ici à 2024. Le présent amendement tend donc à fixer à 200 millions d’euros par an le montant des appels à projets.
Cet investissement est indispensable pour augmenter les retombées économiques directes du vélo, qui représentent déjà 4, 5 milliards d’euros en France et qui pourraient aisément être décuplées si un investissement suffisant permettait de faire croître l’usage de ce mode de transport.
On estime à 5, 6 milliards d’euros par an le bénéfice en matière de santé des 4, 6 milliards de kilomètres parcourus annuellement à vélo. L’aspect sanitaire est donc considérable. S’agissant des seules dépenses de santé, en s’alignant sur les exemples européens, on pourrait atteindre un bénéfice proche de 15 milliards d’euros, avec un investissement national significatif et participer ainsi à la résorption du déficit de la sécurité sociale.
Nous raisonnons à long terme, mais cet objectif est clairement inscrit dans le plan Vélo, et il me semble qu’il faut lui consacrer les moyens nécessaires.