Forte de ces 6 millions d’habitants, l’Occitanie est un territoire plus vaste que la Belgique et la Suisse réunies. Les problématiques de mobilité y sont majeures. Je reparlerai de Montpellier la semaine prochaine.
Le Grand projet du Sud-Ouest et la ligne ferroviaire Montpellier-Béziers-Perpignan sont des programmes structurants pour le développement de notre territoire. Ils permettront d’interconnecter les grandes métropoles du Sud-Ouest européen, mais aussi, et surtout de renforcer les modalités du quotidien pour les territoires périurbains comme pour le réseau des villes moyennes, qui, par le développement des TER, verront une offre de mobilité accrue.
Élu de la métropole de Montpellier, je suis, vous le comprendrez, tout particulièrement attaché à la poursuite de la ligne à grande vitesse, la LGV, vers Perpignan passant par Béziers. Il s’agit là du prolongement logique du contournement ferroviaire de Nîmes et de Montpellier, qui est en train de s’achever, pour un coût de 1, 8 milliard d’euros.
Au-delà de la région Occitanie, cette ligne répond aux enjeux de développement et d’aménagement de la France et de l’Europe, en permettant une interconnexion des lignes à grande vitesse françaises et espagnoles.
Je suis en parfaite harmonie avec tous mes collègues de l’ancien Languedoc-Roussillon ; je pense en particulier à Mmes Bruguière, Bories et Micouleau, ainsi qu’à MM. Bonhomme et Courteau.
Je propose de compléter le chapitre sur l’achèvement des grands itinéraires routiers, ferroviaires et fluviaux du rapport annexé en soulignant l’intérêt de ces deux projets ferroviaires. Mon amendement vise simplement à préciser dans le texte qu’il s’agit de projets majeurs. Je ne vois pas qui pourrait s’opposer à cette mesure frappée au coin du bon sens.