Au-delà des aspects structurants en matière de développement économique et de préservation de l’écologie, les Pyrénées-Orientales sont à plus de cinq heures de Paris en ligne à grande vitesse, ou LGV, contre moins de quatre heures pour Madrid : cela va donc plus vite du côté espagnol…
Les habitants des Pyrénées-Orientales sont las d’attendre et se sentent délaissés, voire laissés pour compte !
Sauf erreur de ma part, l’État a confirmé la nécessité de cette LGV reconnue d’utilité publique par le Premier ministre. Comme l’a rappelé à l’instant mon collègue Roland Courteau, le tracé de cette ligne semble sanctuarisé jusqu’à Perpignan. Les études et le foncier représentent 20 millions d’euros, qui pourraient être financés à hauteur de 50 % par l’État et les collectivités territoriales. La présidente de la région, Carole Delga, est prête à débloquer par ailleurs 5 millions d’euros.
C’est une question de considération, d’équité, d’égalité et de justice pour notre département, mais aussi pour la région Occitanie. À quelle date pourrons-nous escompter cette nouvelle ligne à grande vitesse Montpellier-Perpignan ?