Je ne vais pas répéter le plaidoyer pour la route nationale 102 que j’ai pu faire hier soir, même s’il est toujours important de dire combien nous sommes attachés au fait que la seule route nationale qui traverse notre département de l’Ardèche, et qui est également un axe structurant entre le Massif central et la vallée du Rhône, soit confortée et que les travaux préconisés par la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, la Dreal, dans un rapport de 2012 soient effectués le plus rapidement possible.
C’est sur ce dernier point que je souhaite revenir. Je tiens d’ailleurs à remercier l’ensemble de mes collègues d’avoir, hier, à l’unanimité, voté mon amendement.
Alors que la nécessité de réaliser ces travaux sur une grande liaison d’aménagement du territoire a été soulignée en 2012 par la Dreal, nous ne disposons toujours pas d’un embryon d’étude, d’un chiffrage véritablement abouti et encore moins d’un calendrier prévisionnel. Comme viennent de le rappeler plusieurs de mes collègues, je sais qu’il en est de même dans de nombreux territoires.
Je veux vous rappeler, madame la ministre, que la réalisation de ces projets, a fortiori quand ils figurent dans les contrats de plan État-région, est une impérieuse nécessité. Il y va clairement de la sécurisation de ces axes.
Nous avons eu de grands débats autour de la question des 80 kilomètres par heure. Je vous invite à circuler sur cette route nationale, dont une grande partie se situe en montagne, et vous verrez par vous-même si nous ne sommes pas face à un véritable problème de sécurité.
Je le dis avec force et conviction : il est grand temps que l’État respecte sa parole.