Monsieur Léonhardt, votre dernière intervention montre que le problème est réellement complexe ; vous reconnaissez que votre intention était de mettre les pieds dans le plat. De plus, outre la complexité de l’organisation des transports dans notre magnifique région capitale, vous évoquez les écarts de fiscalité.
Je souhaite tout de même rappeler que l’intensité du service ne peut pas être la même dans le sud de l’Essonne et au cœur de Paris. Le problème arithmétique est donc bien plus complexe que ce que vous présentez. Vous vous engagez dans une guerre picrocholine qui, pour un provincial comme moi, est toujours un peu source d’étonnement.
Je peux aussi vous donner des chiffres. Un représentant de l’Essonne pèse 1, 314 million d’habitants, contre 428 000 habitants pour un représentant de Paris. Vous voyez donc qu’il y a un écart dans l’autre sens. Mais, si on commence à raisonner comme cela, on ne va pas s’en sortir.
Je salue la sagesse de M. Karoutchi.