Je suis d’accord avec ce que vient de dire Olivier Jacquin. Près de Rouen, dans une commune de 5 000 habitants, les usagers de la gare ont été brutalement confrontés à la fermeture des guichets. Ils ne peuvent plus acheter leurs billets en vis-à-vis. Ils peuvent certes les acheter par internet, mais encore faut-il y avoir accès, ce qui n’est pas toujours le cas dans certains secteurs ruraux, ou au Carrefour Market.
Nous avons déjà vécu la fermeture des bureaux de poste ; nous allons maintenant acheter les timbres au café ou à l’épicerie. Je tire la sonnette d’alarme : nous arrivons à un point où la multiplication des fermetures de services au public doit nous interroger !