L’objet du présent amendement, proposé par Philippe Mouiller, est d’intégrer l’accessibilité dans les plans de mobilité. En effet, l’accessibilité concerne une grande partie de nos concitoyens, puisque, démographiquement, nous savons que près de 25 % de la population française aura plus de soixante-cinq ans d’ici à une dizaine d’années, selon l’Insee. Il s’agit donc d’anticiper le vieillissement démographique.
Le taux de prévalence du handicap, quel que soit le type de déficience, oscille entre 10 % et 15 % de toute population, selon l’OMS.
Les familles sont également en quête d’accessibilité, notamment en raison des quelque 2, 5 millions de poussettes circulant chaque jour.
Les pertes de marchés touristiques dues à l’inaccessibilité des infrastructures varient entre 15 % et 20 %, selon la Banque mondiale. Alors que le Président de la République souhaite que le nombre de visiteurs étrangers passe de 85 à 100 millions par an, il convient de percevoir l’accessibilité comme participant au développement économique de notre nation.
Parce que le droit à la mobilité s’exerce aussi par l’accessibilité des réseaux de transports publics, il appartient de l’ancrer dans les plans de mobilité, d’autant que cela relève du pilier sociétal du développement durable.