On constate aujourd’hui que, parmi les entreprises ayant l’obligation d’élaborer un plan de mobilité, seules 8 % se sont conformées à cette obligation. Le bon chemin est non pas d’ajouter des obligations aux obligations et d’abaisser les seuils, mais d’inviter les partenaires sociaux à se saisir de ce sujet. L’employeur peut faire beaucoup pour améliorer les mobilités entre domicile et travail des salariés, par exemple en travaillant sur les horaires, sur le développement du télétravail, sur l’installation d’équipements de recharge des véhicules électriques ou la mise en place de stationnements pour les vélos. Tel est le sens de la concertation que Muriel Pénicaud et moi avons engagée avec les partenaires sociaux.