Dans notre pays, à l’heure d’une crise inédite, la demande de participation est immense. Nos concitoyens veulent s’exprimer, prendre part à la vie de la cité, être impliqués, ne pas subir sans comprendre. Il faut l’entendre. Le plan de mobilité sera d’autant mieux accepté qu’auront pu se croiser les avis les plus divers. La connaissance est aussi locale ; elle n’est pas seulement dans les bureaux d’études. La concertation doit être la plus large possible.
Cet amendement vise à rendre obligatoire la consultation des parties concernées : représentants des professions, usagers des transports, associations de personnes handicapées, gestionnaires de voiries, associations agréées de protection de l’environnement, chambres consulaires, etc.
Cette consultation riche permettra d’étoffer le plan de mobilité, de le rendre plus judicieux et plus efficace, ce qui est vertueux. Une telle démarche est non seulement logique, si on a le souci de l’efficacité, mais aussi plus démocratique. Elle ne constitue pas une perte de temps.
Les territoires ruraux souffrent cruellement de l’absence d’un plan de mobilité et sont dans une attente très forte.
Consulter toutes ces associations ne posera pas problème, au contraire : c’est l’assurance d’être au plus près des attentes du terrain, de donner la possibilité aux divers acteurs de s’exprimer et de faire consensus, avec un bénéfice plus que certain, fruit d’une intelligence collective. Nous avons tous à y gagner.