Comme vient de le souligner M. le rapporteur, l’importance de ces projets est bien rappelée dans l’exposé des motifs, qui mentionne à la fois le GPSO et le projet de ligne nouvelle Montpellier-Perpignan.
Roland Courteau l’a dit, de nombreuses promesses ont été faites et des calendriers irréalistes ont été annoncés, sans se préoccuper des financements. La programmation que nous vous proposons s’appuie sur les travaux du Conseil d’orientation des infrastructures. Ils prévoient une réalisation phasée pour les deux projets, en commençant par la partie qui bénéficiera au plus grand nombre, à savoir par la désaturation des nœuds ferroviaires. Les travaux devraient démarrer d’ici à la fin du quinquennat. Il convient, à mon sens, de faire des annonces réalistes tenant compte des ressources mises à disposition.
Par ailleurs, l’exposé des motifs mentionne qu’un travail se poursuit avec les régions et les métropoles, afin de voir si des ressources dédiées peuvent nous permettre d’anticiper sur les calendriers proposés par le Conseil d’orientation des infrastructures.
La Commission européenne, je le confirme, a reconnu que l’itinéraire Bordeaux-Toulouse-Narbonne – j’ai moi-même beaucoup insisté auprès d’elle – figurait bien parmi les grands itinéraires européens.
Enfin, s’agissant de la ligne Bordeaux-Dax, des travaux d’amélioration à hauteur de 500 millions d’euros sont prévus, avec pour objectif prioritaire de développer le fret ferroviaire. Tous ceux qui habitent ces territoires voient remonter d’Espagne des files de camions. Il importe donc de moderniser la ligne ferroviaire pour développer notamment le ferroutage.
Pour toutes ces raisons, le Gouvernement demande le retrait de ces amendements. À défaut, il émettra un avis défavorable.