On pourrait appeler cette LGV l’Arlésienne, même si nous ne sommes pas dans les Bouches-du-Rhône ! Nous l’attendons depuis si longtemps ! La nouvelle gare de Montpellier voit passer quatre trains par jour et celle de Manduel n’est pas terminée. Nous espérons aujourd’hui que les Montpelliérains pourront utiliser bientôt le TGV.
Ces deux projets structurants pour l’Occitanie et Perpignan sont indispensables. Nous les attendons depuis trente ans, soit depuis 1990 ! Bien sûr, madame la ministre, vous n’y êtes pour rien, puisque votre gouvernement n’est pas en cause.
On nous a rattachés à l’Occitanie. Or l’Occitanie ne nous apporte aujourd’hui quasiment rien : nous avons perdu la préfecture et plusieurs sociétés sont parties à Toulouse, bref nous avons beaucoup perdu !
J’en choquerai quelques-uns, mais tant pis : si Georges Frêche était là – vous savez qu’il n’était pas de mon bord politique –, nous aurions notre gare et notre ligne de TGV ! Nous ne serions pas aujourd’hui en train de nous battre et la région Languedoc-Roussillon existerait toujours !